La conduite de la politique française de la nationalité se trouve aujourd’hui confrontée à deux interrogations principales : comment répondre, dans le strict respect du droit, au désir d’intégration dans la communauté nationale d’un nombre croissant de personnes originaires de l’ancien empire colonial ? Comment ajuster les principes de notre pratique à ceux de nos partenaires dans la construction de l’Europe ?
C’est à ces deux questions que les participants à un colloque de praticiens réuni à Nantes en novembre 1991 se sont efforcés d’apporter des éléments de réponse : voici les actes de leurs contributions originales à ce débat.