Cette citation d’Eugène Minkowski, fondateur de l’association dédiée à l’origine à sa femme Françoise Minkowska, résume mieux que tout autre la vie et l’œuvre de son auteur. Médecin et philosophe reconnu, il chercha tout au long de sa vie à mieux appréhender l’individu dans sa singularité et sa globalité pour mieux le soigner. Dans la continuité de son œuvre et de sa pensée, l’association s’est donnée pour mission de soigner, former, transmettre et informer.
C’est dans cet esprit que le centre Françoise Minkowska vit le jour en 1962. Cet établissement de droit commun, créé pour assurer l’accueil de tout migrant et réfugié ayant besoin de soins en santé mentale, n’a pas dévié de cet objectif en plus de soixante ans d’activité et est à présent reconnu tant au plan national qu’international.
L’activité de Formation de l’association permet aux professionnels rencontrant des personnes migrantes et réfugiées d’acquérir les compétences nécessaires pour mieux comprendre et travailler en situation transculturelle. Elle répond à la nécessité pour les professionnels confrontés à la diversité culturelle d’acquérir un savoir-faire et des outils permettant d’améliorer la prise en charge des personnes migrantes.
Dans ce même esprit, l’Enseignement universitaire contribue activement à la transmission des savoirs et à la promotion de la recherche autour du soin transculturel.
« Eugène Minkowski et Françoise Minkowska étaient deux êtres exceptionnels. Leur complémentarité intellectuelle n’avait d’égale que la tendre complicité qui les unissait l’un à l’autre ». Marianne Minkowski.
« (…) entre l’espace sensoriel et le temps vécu, l’un et l’autre revécus, enrichis par eux deux, ils donnent le sentiment qu’ils réalisent une œuvre commune où chacun, riche de lui-même, est pourtant inséparable de celui qu’il complète ». Dr Jean Dublineau, Président de l’Evolution Psychiatrique, 1955, dans un discours d’hommage à Eugène Minkowski en l’honneur de son 70ème anniversaire.