Paris : Armand Colin, 2006. Sociétales. 224 p. / 23 €
S’il est vrai que les mobilités, physiques ou virtuelles, caractérisent la modernité, cela ne signifie pas que les individus Vsoient sans attaches. Ils ont autant besoin de sécurité ontologique que les hommes et les femmes des générations antérieures. Ce qui a changé, c’est le fait que leurs communautés d’appartenance, leurs références et leurs attaches sont désormais de plus en plus « choisies ». L’un des ancrages nécessaires à une certaine stabilité de l’identité se joue avec les origines, avec ce qui peut être considéré comme un « chez-soi d’origine ». Entre origines familiales et origine de soi, les individus bricolent pour être tenus par des appartenances et par des lieux tout en gardant le sentiment d’être euxmêmes.