Éditeur : J’ai Lu (1 octobre 2003)
Collection : Librio Philosophie
Après une jeunesse passée à Samos, Épicure, né en 341 av. J.-C. , finit par s’installer à Athènes pour y fonder, dans le jardin de sa demeure, l’école philosophique qui allait se répandre dans tout le bassin méditerranéen. Il mourut à soixante-douze ans, vénéré par ses disciples.
Présentation de l’éditeur
De l’uvre d’Épicure, pourtant très abondante, ne restent que trois lettres et quelques maximes. Si les » pourceaux d’Épicure » s’adonnent sans limites au plaisir et si l’épicurisme est une morale du libertinage, la philosophie du maître n’en est pas moins un des systèmes fondateurs de notre pensée occidentale. Le matérialisme d’Épicure est tout entier tourné vers un bonheur sans détour – la Lettre sur le bonheur, la plus célèbre des trois lettres qui nous sont parvenues, en est la brillante illustration. Le bonheur chez Épicure passe par la connaissance de soi, connaissance du monde et des atomes qui le composent et, enfin, connaissance – et dédramatisation – de la crainte que nous inspirent la religion et la mort.