Bernard Grasset, 1927. Le Livre de Poche. 190 p.
François MAURIAC est né en octobre 1885 à Bordeaux. Son père meurt lorsqu’il est encore très jeune. Il est issu de la haute bourgeoisie catholique dont il fait la description dans ses uvres. Il étudie les lettres à Bordeaux et vient à Paris pour entrer à l’École des Chartes.
Il publie un recueil de poèmes, Les Mains jointes, en 1909. Celui-ci est salué par Maurice Barrès. Mais c’est avec Le Baiser au lépreux, en 1922, et Thérèse Desqueyroux, en 1927, que François Mauriac acquiert une certaine notoriété.
D’une manière générale, l’uvre romanesque de Mauriac présente des personnages tourmentés, hantés par le péché : c’est le cas, par exemple, du personnage de Thérèse (dans Thérèse Desqueyroux) qui tantôt incarne le crime (elle tente d’empoisonner son mari) tantôt incarne l’innocence.
En 1933, Mauriac est élu à l’Académie française.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage en faveur de la Résistance et devient un fidèle partisan du Général De Gaulle.
En 1952, il reçoit le prix Nobel de littérature.
Il est journaliste à L’Express et au Figaro littéraire à partir de 1961.
Il meurt en septembre 1970 à Paris.
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d’empoisonner, dépose de telle sorte qu’elle bénéficie d’un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre.
Doit-il lui rendre sa liberté ?
dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.