Huguette DUFRÉNOIS & Christian MIQUEL : « La philosophie de l’exil »

Edition L’Harmattan, coll. La philosophie en commun, Paris, 1996. 166 p. 14,5 €

« L’exil n’est pas qu’extérieur et géographique : il renvoie plus profondement à une situation originelle de l’homme, qui, excentré du monde et de lui-même, n’est pas ». Si de nombreuses philosophies modernes (existentielles) et religions (gnostiques) partent de ce constat d’exil à soi et d’une absence de fondement, elles ne déploient leur interrogation que pour mieux trouver, enfin, un fondement stable et solide.
Est-il possible de mettre en oeuvre une pensée de l’exil qui tienne compte de ses multiples dimensions et enjeux internes, sans retomber dans le champ de l’ontologie classique ? C’est le but de cet essai de Philosophie de l’exilqui tente de penser la condition destinale de l’homme d’une nouvelle manière, en déconstruisant la notion de sujet et la croyance naïve dans le Moi, pour retrouver une vision tout à la fois tragique et dyonisiaque d’un homme d’emblée ouvert aux flux du monde et excentré de lui-même, l’exil pourra alors se comprendre d’une nouvelle manière, à la fois indépassable et libératrice pour l’homme, ouvrant l’espace à une nouvelle pensée entre Etre et Non Etre, et peut être ultimement, entre Occident et Orient… »

Ce livre appartient à une trilogie sur l’exil :
- La philosophie de l’exil
- La critique de la modernité, l’exil et le social
- La Quête ou pratique de l’exil

Chaque oeuvre de cette trilogie peut se lire indépendamment, dans le questionnement sur l’homme, originellement en exil.

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