Les Presses de l’Université de Montréal, coll. Paramètres, 2004. 205 p. 36 €
Couverture : Raphaël, « Platon et Aristote », détail de « L’Ecole d’Athènes », 1510 (Fresque, Chambre de la Signature, Vatican).
Jean GRONDIN est professeur de philosophie à l’Université de Montréal, il est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Le tournant dans la pensée de Martin Heidegger »(PUF 1987), « Kant et le problème de la philosophie : l’a priori » (Vrin, 1989), « L’universalité de l’herméneutique » (PUF 2003), « Du sens de la vie. Essai philosophique » (Bellarmin, 2003).
Cet ouvrage étudie les étapes déterminantes de l’histoire de la métaphysique occidentale, qui a fondé et porté la compréhension du monde, constitutive de la philosophie comme telle.
La continuité de l’interrogation de l’Être à évolué à travers la pensée occidentale par plusieurs étapes :
« Parménide : l’évidence de l’être »
« Platon : l’hypothèse de l’idée »
« Aristote : les horizons de la philosophie première »
« Le dernier sommet de la métaphysique de l’Antiquité : l’irruption néoplatonicienne »
« Métaphysique et théologie au Moyen-Âge »
« Descartes : la philosophie première selon le cogito »
« Spinoza et Leibniz : la métaphysique de la simplicité et de la rationalité intégrale »
« Kant : la métaphysique devenue critique »
« De la métaphysique après Kant ? »
« Heidegger : la résurrection de la question de l’être, mais au nom d’un dépassement de la métaphysique »
« De la métaphysique depuis Heidegger »
Au travers de cette évolution, Grondin montre comment la métaphysique est aujourd’hui réinterrogée face à l’évolution de la pensée philosophique, et de l’histoire. Face au XXe siècle, que devient la pensée du fondement, du sens des choses ?