Éditeur : SIDES (2 novembre 2004)
Collection : Psychologie des dynamiques interculturelles
Jennifer Kerzil est titulaire d’un DESS de Psychologie des Actions Interculturelles (Université de Nancy) et du DEA » Sociétés et Multicultures » (Université d’Amiens). Elle s’intéresse aux questions liées à l’altérité en milieu scolaire. Elle prépare actuellement un doctorat en psychologie sociale à l’université de Paris V sur le thème des amitiés inter-ethniques à l’école primaire.
Geneviève Vinsonneau qui a rédigé la première partie de ce livre, dirige (à l’Université de Paris V-Sorbonne) un courant d’études et de recherches sur les productions symboliques et pratiques des identités ; elle a écrit divers ouvrages à ce propos, notamment » L’identité culturelle » (A. Colin, 2002).
Présentation de l’éditeur
Comment l’école française envisage-t-elle la diversité culturelle des élèves qu’elle accueille ? Quels sont les objectifs des projets » interculturels » ? Sur quelles méthodes pédagogiques peuvent-ils s’appuyer ? La mise en place d’une action interculturelle n’est pas anodine. Quelles sont les dérives dont il faut se garder ? Comment un projet d’éducation interculturelle peut-il trouver sa place aujourd’hui au sein de l’école ? Comment l’intégrer au courant actuel d’éducation à la citoyenneté ? Cet ouvrage analyse ces diverses questions sous l’angle de la compréhension du traitement de l’altérité par l’institution scolaire. Une première partie interroge l’histoire des notions de » culture » et d' » identité » au regard de la psychologie sociale : par l’assignation de » cultures d’origine » et d’identité, des populations se sont vues enfermées dans des représentations figées, compromettant leurs perspectives d’évolution et la dynamique de leurs échanges. La seconde partie présente une synthèse de la réflexion des trente dernières années et tente d’éclairer les pratiques actuelles des professionnels de l’éducation ayant en charge des groupes culturellement hétérogènes.