La reproduction : d’un côté, la tyrannie du semblable, du trait pour trait, de l’« un » ; reproduire et conserver seraient la même tentative, mortelle, pour rejeter le compromis et son altération, le métissage et son inquiétude. De l’autre, une reproduction incertaine de son modèle, un objet qui est reproduit parce qu’il est inachevé et, dans le transfert, l’épreuve paradoxale de la répétition de ce qui n’a pas eu lieu : en somme, une expérience dont l’événement est inédit et dont la pensée (toujours sexuelle ?) va vers le nouveau, pose la question de l’identité et du changement et rejoint l’énigme du vivant.
Et puis, il y a l’art, la médecine, la langue, les paroles qui troublent jusqu’à la suspendre notre pensée de la reproduction, à « nous autres, hommes continuels ».