Le test du dessin de d’arbre. (notice bibliographique)

Renée STORA a poursuivi ses travaux sur le dessin d’arbre en qualité d’Attachée de Recherche au CNRS dans le cadre du laboratoire de psychobiologie de l’enfant dirigé par Henri Wallon puis par le Professeur René Zazzo.

Licenciée ès Lettres, diplômée de l’Institut d’Orientation Professionnelle, elle a complété sa formation psychologique par une formation psychanalytique et a présenté des vues nouvelles sur la psychothérapie et la pédagogie dans un livre « socialiser les pulsions » (éd. Fleurus).

Le test de l’arbre a été mis au point par l’auteur. L’interprétation psychologique des dessins permet de saisir la personnalité dans son dynamisme et de comprendre comment le sujet ressent son entourage et se situe par rapport à celui-ci. Cette interprétation psychologique se fonde sur l’observation des tracés. 178 tracés ont été décrits.

Une échelle de maturité affective concernant les enfants garçons et filles âgés de 4 à 15 ans a été mise au point. D’autres populations ont été étudiées : des cas pathologiques comme des étudiants et des adultes normaux. Soit un total de 3 561 sujets. Les dossiers de ces sujets ont été classés en fonction de différents aspects (90) tel que : tristesse, angoisse, colère, etc. Il a été alors possible, par la méthode statistique, d’obtenir des constellations de tracés.

L’interdépendance des tracés ainsi mise en évidence a favorisé la mise au point d’une méthode qui donne à chaque tracé son poids et tient compte des convergences comme des oppositions. Ceci permet d’avoir une vue sur la dynamique intra-individuel et sur la réaction du sujet par rapport à son vécu. Le test de l’arbre permet, au cours des psychothérapies, de préciser le diagnostic et de constater objectivement l’évolution du traitement.

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