L’enfance maltraitée. (notice bibliographique)

Le présent ouvrage présente les actes du deuxième Congrès de l’AFIREM. Ce congrès a été placé sous le haut patronage de Mme Hélène Dorlhac, secrétaire d’État à la Famille, qui a bien voulu présenter l’action dynamique menée par ses services, et de Mme Catherine Tasca, ministre de la Communication, en raison du thème choisi : « Un enfant maltraité dans notre société : du silence à la communication ».

Rappelons que l’Association française d’ information et de recherche sur l’enfance maltraité (AFIREM) a été crée en 1979 dans le cadre de la Société internationale pour la prévention des mauvais traitements à enfants (ISPCAN) par un groupe de professionnels, sous l’impulsion du Dr Pierre Straus et du Pr Michel Manciaux.

Les mauvais traitements à enfants sont à la une de la presse et des médias.Certes, la cause de ces enfants fait actuellement recette, mais le message donné ne peut laisser indifférent : surenchères, procès d’intention, raccourcis simplificateurs font souvent table rase des acquis de plusieurs décennies d’action sociale.

Pour sortir de l’affrontement stérile, il est devenu nécessaire de trouver un langage juste sur la maltraitante et, de façon plus large, sur la protection de l’enfance ; de dépasser les résonances affectives qu’elle peut induire pour laisser apparaître la complexité et les subtilités de l’intervention et non les bavures ou le sensationnel.

L’image de l’enfance maltraitée véhiculé par les médias n’est en réalité que le miroir de l’expression de la société. Quelle place est accordée à l’enfant ? Quelles sont les représentations inconscientes et culturelles de la maltraitance ?

Seule une communication reposant sur la cohérence des messages permettra d’entreprendre des actions communes, pour mieux nous reconnaître et dépasser les représentations et les stéréotypes qui gouvernent nos rapports. La maltraitance : parlons-en avec les médias et entre professionnels ! Mais parlons-en mieux !

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