Les organes. (notice bibliographique)

Annie et Didier Anzieu, Paul-Laurent Assoun, Martine Bacherich, Jean Clair, Philippe Cornar, Jean-François Daubech, Georges Didi-Huberman, Pierre Fédida, Olivier Flournoy, Michel Gribinski, Laurence Kahn, Jean Losserand, Patrick Merot, jackie Pigeaud, Dominique Suchet.

Pour l’hystérique, point d’anatomie mais les états d’un corps découpé par le signifiant : s’il y a bien une “ complaisance” de l’organe à l’égard du symptôme (il expression, quand on y songe, procure un sourd malaise), la langue fait la moitié du chemin. Entre notre matière et nos mots, quel contact ? Entre organe et parole, quelles influences ?

On serait tenté de poursuivre la liste : pour l’hypocondriaque, un trop d’organe (ou plutôt un trop de l’organe) ; pour le mélancolique, une négation qu’impose l’excessive douleur de l’organe psyché ; pour le paranoïaque Schreber, des nerfs comme des rayons de Dieu ; pour le pervers, des prothèses ; pour l’obsessionnel… ; pour le « sauvage »… Et pour il enfant, et pour le rêveur : une toute puissance et un désir d’organe.

Pour chacun, l’identité obscure et le désordre, ambigu, de l’organe, par où l’ on soupçonne que la mort viendra.

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