Miguel Banasayag et Gérard Schmit observent que le dispositif de soins destiné à répondre à la souffrance des jeunes en souffrance psychique n’est plus adapté.
Par manque d’effectifs, bien sûr, mais surtout parce que les techniques classiques de prise en charge psychothérapeutique se révèlent de moins en moins adaptées pour répondre à ces nouvelles pathologies.
Pour les auteurs, les « psys » doivent faire face à un véritable phénomène social auquel ils ne sont pas préparés : cette explosion de la demande de soins est, en fait, le symptôme d’un malaise culturel, d’une époque submergée par la tristesse, une tristesse qui traverse toutes les couches sociales.
En expliquant les racines de ce malaise social et ses effets, les auteurs proposent des pistes pour penser de nouvelles pratiques cliniques.