A partir de situations cliniques, des mythes de la littérature et d’autres personnages non moins mythiques comme celui de Nijinski, la guerre et d’autres persécutions posent la question des « traversées ». Des déplacements s’inscrivant dans le temps et l’espace comme une écriture du visible. Une écriture qui met en évidence, comme dans Antigone ou la fin de l’exil, l’étrange lien qu’entretiennent le poids des mots et ce qui veut les anéantir, la langue qui voudrait témoigner de ce qui s’est passé et celle qui s’est absentée à jamais.