Marina Gorboff : Premiers contacts : Des ethnologues sur le terrain

Éditeur : Editions L’Harmattan (1 juin 2003)

Format : Broché – 204 pages

Présentation de l’éditeur

Au tournant du XXe siècle, l’ethnologue quitte le confort de son cabinet de travail pour vivre  » en sauvage parmi les sauvages  » au sein de peuples qualifiés de  » primitifs « , dont certains n’ont jamais vu d’homme blanc. Il apprend leur langue, observe le moindre de leurs gestes afin de découvrir les structures d’une culture complexe alors même qu’elle est en train de disparaître sous l’effet de la colonisation. Riche en hommes exceptionnels, jalonnée d’ouvrages aussi célèbres que L’Afrique fantôme (1934) de Michel Leiris ou Tristes Tropiques (1955) de Claude Lévi-Strauss, rédigés par des hommes ayant eux-mêmes participé aux premières expéditions, l’aventure des premiers ethnologues sur le terrain a été un moment privilégié de l’histoire des sciences humaines. Ce livre, qui n’a pas été écrit par un ethnologue, est destiné à un large public. Il tente de répondre à certaines questions : qu’est-ce qu’un  » primitif  » ? Un  » civilisé  » ? Quelles ont été les méthodes de travail des premiers ethnologues ? Leurs rapports avec le pouvoir colonial ? Elargissant le sujet traité, l’auteur évoque l’étonnant voyage de Gide au Congo, la réaction des habitants de Nouvelle-Guinée à la vue des premiers Blancs ainsi que l’importance des journaux intimes tenus par les anthropologues, sans oublier le rôle des surréalistes et des marchands d’art dans le pillage des objets de culte ni le choc que fut, pour les uns et les autres, la découverte de cultures autres que la sienne

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