Max Weber : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme

Flammarion, 2000, 394 pages

Max Weber (1864-1920), après des études de droit, se spécialise dans la sociologie des religions. S’émanicipant de l’influence de Marx, ses travaux de sociologie des religions s’appuient sur une méthode compréhensive qui situe l’expérience singulière dans lecadre des grandes tendances historiques. « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » est la meilleure introduction à la pensée d’un des fondateurs de la sociologie moderne.

Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes, la transformation dans les mentalités du rapport à l’argent et à la fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle “ il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu” (Marc, X, 25), le protestantisme affirme que l’homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L’essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne.

Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l’essor du capitalisme. A travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d’un jour nouveau notre civilisation.

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