Principaux organismes de recherche

Principaux Organismes de Recherche

ADEME

ADIT

ANDRA

ANRS

ANVAR

BRGM

CEA

CEE

CEMAGREF

CIRAD

CNES

CNRG

CNRS

CSI

CSTB

IFREMER

IFP

INED

INERIS

INRA

INRETS

INRIA

INRP

INSERM

Institut Curie

IPEV

IRD

IRSN

LCPC

MHN

ONERA

OST

RENATER

ADEME AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L’ENERGIE 2 square La Fayette BP 406 49004 ANGERS CEDEX 01 www.ademe.fr

MISSIONS

L’ADEME dispose d’une large capacité d’intervention aux plans local, national et international et s’appuie sur un réseau de partenaires. Elle met ses capacités d’expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités territoriales, des administrations et du grand public pour les aider à progresser dans leurs démarches de développement durable. Ses principes d’intervention : encourager la recherche et l’innovation technologique, conseiller pour aider à la décision et fournir des outils, soutenir l’investissement, promouvoir les bonnes pratiques et les réalisations exemplaires,

DOMAINES D’ACTIVITE :

la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la qualité de l’air, la lutte contre les nuisances sonores

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’activité internationale de l’ADEME est liée aux travaux de mise en œuvre des accords internationaux sur le développement durable et le changement climatique. Sur le plan européen, elle anime des partenariats avec des organismes européens (le club EnR, réseau européen des agences nationales de maîtrise de l’énergie – l’ECEEE, European council for an energy efficient economy), et méditerranéens (MEDENER, association des agences méditerranéennes de l’énergie). Point de contact national du programme de l’Union européenne « développement durable, changement planétaire et écosystèmes » (6e PCRD), l’ADEME participe à la construction de l’espace européen de la recherche. Dans la coopération avec les pays tiers, l’énergie et l’environnement occupent une position essentielle : développement des politiques régionales ou nationales sur le thème des énergies renouvelables en Méditerranée, efficacité énergétique en milieu urbain en Chine, solutions énergétiques en milieu rural notamment en Afrique. Par ailleurs, l’ADEME s’implique fortement dans la promotion des technologies et du savoir-faire français ; le club ADEME international, en particulier, regroupe plus de 70 éco-industries françaises.

ADIT : AGENCE POUR LA DIFFUSION DE L’INFORMATION TECHNOLOGIQUE 27 bis quai Anatole France 75 007 Paris www ;adit.fr

MISSIONS L’Adit a pour missions la collecte, le traitement et la diffusion des informations scientifiques et technologiques internationales en vue d’accompagner le développement des entreprises françaises. Elle contribue en particulier : au développement des activités de veille technologique et stratégique dans l’ensemble du tissu industriel français, a. à des travaux de prospective sur l’évolution mondiale des sciences et technologies, b. à la diffusion de dossiers de synthèse sur les stratégies technologiques et industrielles en France et à l’étranger.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES :

L’Adit a développé, dans les principaux pays étrangers un important réseau d’accès à l’information technologique, industrielle et stratégique. Elle participe à l’Observatoire européen de la science et de la technologie ou ESTO (European Science and Technology Observatory). Ce partenariat entre 20 structures européennes contribue à la réalisation d’études et de travaux de prospective pour le compte de la Commission européenne et de l’Institut de prospective technologique et scientifique (IPTS) basé à Séville.

ANDRA : AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 1-7 rue jean Monet Parc de la croix Blanche 92 298 Chatenay Malabry Cedex www.andra.fr

MISSIONS

L’Andra doit concevoir et mettre en œuvre les filières de gestion des déchets radioactifs produits en France, pour préserver à long terme notre environnement. Pour cela, elle assure trois missions :

une mission de recherche : étudier la possibilité d’un éventuel stockage en formations géologiques profondes pour les déchets fortement radioactifs à vie longue,

a. une mission industrielle : assurer la gestion des déchets faiblement et moyennement radioactifs à vie courte et très faiblement radioactifs dans ses centres de stockage en surface,

b. une mission d’inventaire et d’information, en répondant aux questions de tous les publics de façon claire et vérifiable.

DOMAINES D’ACTIVITE

a. recherches en milieu souterrain pour étudier en grandeur réelle les couches géologiques et évaluer leur capacité à isoler les déchets radioactifs de l’environnement sur des durées qui peuvent aller jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’années

b. présence ou pilotage scientifique en tant qu‘agence de programme sur toutes les questions relatives au stockage (groupement de recherche Forpro, partenariats, programmes)

c. conception et réalisation de centres de stockage entreposage spécialisés (radifères, graphites, très faible activité, faible et moyenne activité)

diffusion des connaissances auprès du public

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES :

En ce qui concerne l’expérimentation en laboratoire de recherche souterrain, l’Andra travaille avec ses homologues dans les laboratoires déjà existants au Canada, en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et au Japon. ANRS : AGENCE NATIONALE DE RECHERCHE SUR LE SIDA 101 rue de Tolbiac 75013 Paris www.anrs.fr

MISSIONS

Coordonner et financer, en France et dans les pays en développement : les recherches sur le VIH/sida, les recherches sur les hépatites.

DOMAINES D’ACTIVITE

Sida et hépatites

Recherches biologique fondamentale, vaccinale, clinique, thérapeutique, en santé publique, en sciences de l’homme et de la société.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES :

La recherche dans les pays en développement est une des priorités de l’ANRS. Elle se déroule principalement dans des « sites » implantés en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. Les recherches sont menées en partenariat entre équipes du Nord et du Sud ainsi qu’avec des institutions de recherche françaises. L’ANRS collabore scientifiquement avec de nombreuses institutions internationales (NIH, HVTN, ACTG, CDC, MRC…).

ANVAR : AGENCE NATIONALE DE VALORISATION DE LA RECHERCHE 43 rue Caumartin 75 436 Paris Cedex 09 www.anvar.fr

MISSIONS

L’ Anvar apporte financement et conseils aux PME, laboratoires et créateurs d’entreprises qui relèvent le défi technique, commercial et financier de l’innovation. L’Anvar développe depuis de nombreuses années une pratique de travail en réseau avec tous les acteurs économiques, financiers et technologiques de l’innovation, afin d’aider les innovateurs à trouver les ressources et les partenaires indispensables à la réussite de leur projet.

DOMAINES D’ACTIVITE

financement et accompagnement de projets d’innovation (produits, procédés ou services nouveaux), depuis la faisabilité jusqu’à la préparation du lancement industriel création d’entreprises innovantes transfert de technologie recherche de fonds propres pour les entreprises innovantes partenariats européens et internationaux aide au recrutement pour l’innovation aide aux projets menés par des 15-25 ans diffusion de l’information et promotion de l’innovation

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’agence est l’interlocuteur privilégié des PME pour le montage de projets Eurêka ou communautaires. Elle facilite leur mise en relation, dans le cadre d’accords, avec le Brésil, la Chine, la Corée, les États-Unis, Israël, la Russie et les pays du Maghreb

Avec ses partenaires régionaux, nationaux, européens et internationaux, elle organise régulièrement des bourses de technologies ou d’affaires, des rencontres technologiques européennes et des forums de capitaux.

BRGM / BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES : Centre Scientifique et Technique 3 avenue Claude Guillemin BP 6 009 45 060 Orléans cedex 2 www.brgm.fr

MISSIONS

Le BRGM intervient dans le domaine des Géosciences pour la gestion durable des ressources de l’espace souterrain.

a. recherche et développement technologique et innovation

b. appui aux politiques publiques, expertises publiques et information des citoyens

coopération internationale et aide au développement

DOMAINES D’ACTIVITES

ressources minérales eau souterraine aménagement et risques naturels géologiques environnement et pollutions métrologie de l’environnement cartographie et systèmes d’information numérique énergie (géothermie, stockage géologique …)

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Le BRGM joue un rôle important dans la coopération et l’expertise scientifique internationale de la France. Les équipes du BRGM sont présentes dans plus de quarante pays, où elles interviennent pour le compte d’États, de sociétés publiques, d’industriels ou d’organismes de financement internationaux, soit dans un cadre de coopération, soit dans un cadre commercial institutionnel. Le BRGM prend, par ailleurs, une part active aux institutions géologiques internationales. Au niveau européen, il intervient au service des politiques de l’Union européenne.

CEA : COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE : 31 33 rue de la fédération 75 752 Paris cedex 15 www.cea.fr

MISSIONS

a. proposer des solutions technologiques pour l’énergie nucléaire et pour les nouvelles technologies de l’énergie, de l’information, de la communication, et des matériaux,

b. garantir la capacité de dissuasion française, appuyer les recherches technologiques sur ses activités de recherche fondamentale,

diffuser ses connaissances et ses technologies.

DOMAINES D’ACTIVITES Énergie nucléaire soutien au parc électronucléaire nouvelles technologies-clés (réacteur – cycle du combustible) recherches sur le traitement et la gestion des déchets radioactifs Innovation industrielle

a. nouvelles technologies de l’énergie : hydrogène, piles à combustible, photovoltaïque, stockage…

b. micro et nanotechnologies : intégration des systèmes et des technologies

nouveaux matériaux et procédés émergents

Défense

garantie de la capacité de dissuasion française (simulation numérique et validation expérimentale)

conception des chaufferies nucléaires embarquées

Recherche fondamentale

sciences de la matière pour le nucléaire et pour l’innovation utilisation des technologies nucléaires pour la santé et les biotechnologies

connaissance de la matière : grands équipements nationaux et internationaux d’analyse

Diffusion des connaissances

a. Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN), formation doctorale

b. transfert de technologies essaimage et création d’entreprises (incubateurs, fonds d’amorçage)

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Le Cea assure la représentation de la France auprès de l’AIEA (Agence internationale à l’énergie atomique) à Vienne. Au plan mondial, ses recherches s’intègrent dans une dynamique de coopération internationale (États-Unis, Japon, Russie…). Le Cea participe activement à la constitution de réseaux et de pôles d’excellence en Europe, notamment dans le cadre du traité Euratom et du Programme cadre de recherche et de développement (PCRD).

CENTRE D’ETUDES DE L’EMPLOI Le Descartes1 – 29 Promenade Michel Simon 93 166 Noisy Le Grand Cedex www.cee-recherche.fr

MISSIONS

a. développer des instruments d’analyse de l’emploi axés sur les entreprises et les personnes, en complément des travaux macroéconomiques réalisés à partir d’appareils statistiques lourds,

b. mener des enquêtes, études et recherches pour éclairer les pouvoirs publics et les acteurs économiques et sociaux sur l’évolution de l’emploi en liaison avec l’évolution des marchés et des technologies, sur les politiques publiques d’emploi et leur évaluation, sur le fonctionnement du marché du travail et sur la situation et les comportements de la population active.

DOMAINES D’ACTIVITES

évaluation des politiques publiques d’emploi

entreprises et marché du travail

travail, travailleurs, emploi

âge et travail

PRIORITES

a. mesure de l’impact de l’innovation technologique et des transformations du système productif sur l’entreprise, les salariés et la société

b. étude de la diversification des statuts de la personne au travail

c. étude des nouvelles formes de régulation adaptées à ces changements

d. le rôle et la forme de l’intervention publique et le rôle et la place des acteurs sociaux

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

La comparaison internationale est un outil de base pour la plupart des travaux du Cee. Il participe ainsi à plusieurs programmes de la commission européenne. Il collabore avec de nombreux centres de recherches de l’Union européenne et avec le centre d’études de l’emploi de l’université Fudan à Shangaï , le Korean Labor Institute et le programme PIETTE du CONICET argentin.

CEMAGREF : Centre National Du machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et Forêts BP 44 Parc de Tourvoie 92163 Antony

MISSIONS

Le Cemagref est un institut public de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement. Sa mission est de développer les bases scientifiques d’une ingénierie du développement durable des territoires pour protéger et gérer les hydrosystèmes et les milieux terrestres, dynamiser les activités qui les valorisent, prévenir les risques qui leur sont associés.

DOMAINES D’ACTIVITES

fonctionnement des hydrosystèmes gestion des territoires à dominante rurale génie des équipements et services pour l’eau et les déchets

génie des équipements agricoles et des procédés alimentaires

PRIORITES

les hydrosystèmes et leurs relations avec l’agriculture la gestion de certains risques naturels les méthodologies scientifiques (modélisation, information géographique et informatique scientifique)

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

En Europe, le Cemagref prend part à plusieurs dizaines de projets du PCRD et a initié deux réseaux d’organismes de recherche, l’un sur l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement (Engage), l’autre sur les eaux continentales (EurAqua), il est également à l’origine d’un partenariat pérenne d’organismes de recherche européens dans le champs de l’environnement (PEER). La gestion de l’eau agricole dans le bassin méditerranéen et la gestion de la ressource en eau en Amérique du Nord sont deux axes forts de la politique internationale du Cemagref. L’IWMI, Institut international du management de l’eau, est un des grands partenaires de cette politique.

CIRAD : CENTRE DE COOPERATION INTERNATIONALE EN RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LE développement 42 rue Scheffer 75116 Paris www.cirad.fr

MISSIONS

Organisme scientifique spécialisé en recherche agronomique appliquée aux régions chaudes, le Cirad contribue au développement rural des pays tropicaux et subtropicaux en réalisant les prestations suivantes : recherches en laboratoire, en station et en milieu producteur, expertises, diagnostics et services, transferts de technologie, élaboration et vente de produits, procédés, matériel végétal, montage et gestion de projets, formation, enseignement et appui institutionnel, information scientifique et technique.

DOMAINES D’ACTIVITES

a. cultures annuelles (canne à sucre, coton, cultures alimentaires, écosystèmes cultivés)

b. cultures pérennes (cacao, café, cocotier, hévéa, palmier à huile)

c. productions fruitières et horticoles (arboriculture fruitière, bananiers, plantains et ananas, productions horticoles)

élevage et médecine vétérinaire (écosystèmes naturels et pastoraux, productions animales, santé animale) forêts (arbres et plantations, bois, forêts naturelles) territoires, environnement et acteurs (agricultures familiales et mondialisation, ressources renouvelables et viabilité

amélioration des méthodes pour l’innovation scientifique (agroalimentaire, agronomie, biotechnologies et ressources, génétiques végétales, économie, politiques et marchés, modélisation des plantes, protection des cultures)

CNES CENTRE NATIONAL D’ETUDES SPATIALES 2, place Maurice Quentin 75039 PAris cedex 01 www.cnes.fr

MISSIONS

Le CNES est une agence de programme ; à ce titre, il élabore et conduit les programmes spatiaux nationaux qui lui sont confiés. Ceux-ci ont pour fil conducteur l’ambition française de disposer de la maîtrise de l’espace et de participer au plus haut niveau à la découverte scientifique. La volonté du CNES est de mettre la technologie spatiale au service de la société en répondant à ses besoins actuels et en anticipant les évolutions futures par des réponses technologiques innovantes.

DOMAINES D’ACTIVITES

Le CNES met la technologie spatiale au service de la société ; pour cela, il focalise son action sur les domaines d’intervention suivants :

l’environnement : les systèmes spatiaux fournissent un support d’aide à la décision pour les instances politiques européennes et nationales sur des enjeux tels que les ressources en eau, les changements climatiques, la gestion des déchets, le traitement des pollutions, la prévision et la gestion des crises et des risques naturels… ; dans ce cadre, le CNES contribuera à l’initiative européenne GMES (Global Monitoring for Environment and Security), à laquelle le programme Pléiades apporte une contribution essentielle ;

b. la science : les systèmes spatiaux contribuent aux recherches relatives à l’exploration de l’Univers, la connaissance de la Terre, l’origine de la Vie, et aux grandes lois gouvernant la physique (participation aux programmes de l’ASE, petites missions sur micro et minisatellites, etc.) ;

c. la société de l’information et de la mobilité : cela concerne la diffusion multimédia multipoints, les outils de positionnement et de navigation et les applications qui en découlent ; le CNES prépare les technologies du futur et favorise les applications des télécommunications commerciales, il contribuera au programme européen Galiléo.

l’accès compétitif à l’espace qui consiste à :

- assurer la réussite du lanceur Ariane 5,

- proposer une gamme de lanceurs ciblée sur les besoins institutionnels européens,

.- renforcer la coopération internationale,

.- conduire des actions innovantes, orientées vers la réduction des coûts des systèmes spatiaux tout en conservant un haut niveau de fiabilité et de disponibilité des systèmes de lancement ;

la recherche amont et l’innovation technologique en orientant le programme vers :

.- l’analyse prospective et l’innovation,

.- le support aux programmes et le développement de la compétitivité industrielle,

- la compétitivité des solutions spatiales,

- le développement des synergies civiles et militaires en le coordonnant au niveau européen.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

La plupart des programmes du CNES sont conduits dans un cadre de coopération internationale. Le CNES particip également aux programmes initiés par l’Agence spatiale européenne (ASE) dont il est l’un des principaux contributeurs. Il joue ainsi un rôle majeur de proposition et d’entraînement dans les activités et programmes de l’ASE.

CONSORTIUM NATIONAL DE RECHERCHE EN GÉNOMIQUE 2, rue Gaston Crémieux 91057 Evry

MISSIONS DOMAINES D’ACTIVITES

Le CNRG a pour mission de participer à la politique Recherche en génomique nationale de génomique et de génomique fonctionnelle en mettant à disposition de la communauté scientifique française de grands équipements technologiques de niveau international.

Pour permettre la réalisation de ses missions, les moyens d’action du CNRG sont répartis entre 3 composantes : le Centre national de séquençage (Génoscope-CNS), le Centre national de génotypage (CNG), le Réseau national genopole (RNG), structure de coordination des génopoles régionales.

CNRS : CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 3, rue Michel-Ange 75794 PAris cedex 16 www.cnrs.fr

MISSIONS

Le CNRS est un organisme de recherche fondamentale. Ses missions sont :

évaluer, effectuer ou faire effectuer toutes les recherches présentant un intérêt pour l’avancement de la science ainsi que pour le progrès économique, social et culturel du pays,

b. contribuer à l’application et à la valorisation des résultats de ces recherches, développer l’information scientifique en favorisant l’usage de la langue française, apporter son concours à la formation à et par la recherche, participer à l’analyse de la conjoncture scientifique nationale et internationale et de ses perspectives d’évolution.

DOMAINES D’ACTIVITES

Le CNRS est présent dans toutes les disciplines majeures regroupées au sein de huit département scientifiques et deux instituts (cf. supra la liste des directeurs scientifiques). Il développe, de façon privilégiée, des collaborations entre spécialistes de différentes disciplines et tout particulièrement avec l’université, ouvrant ainsi de nouveaux champs d’investigations qui permettent de répondre aux besoins de l’économie et de la société. Des actions interdisciplinaires de recherche sont notamment menées dans les domaines suivants :

le vivant et ses enjeux sociaux,information, communication et connaissance,environnement, énergie et développement durable,nanosciences, nanotechnologies, matériaux,astroparticules : des particules à l’Univers.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Le CNRS renforce sa présence dans le monde grâce à ses correspondants à Bruxelles, Tokyo, Washington, Pékin, Bonn, Moscou, Tunis, Santiago du Chili, Johannesburg et Hanoï. Il multiplie en outre les conventions bilatérales d’échanges, signées avec 60 pays et accueille tous les an de nombreux stagiaires et chercheurs étrangers.

CITE DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE 30 avenue Corentin – Cariou 75930 PAris cedex 19 www.cite-sciences.fr

MISSIONS

La Cité des sciences et de l’industrie a pour mission de rendre accessible à tous les publics le développement des sciences, des techniques et du savoir-faire industriel et participe à leur diffusion dans les régions et à l’étranger.

DOMAINES D’ACTIVITES

Expositions et spectacles : réparties sur 30 000 m2, les expositions permanentes et temporaires consacrées aux sujets scientifiques, techniques et industriels font de la Cité des sciences et de l’industrie, située dans le nord-est parisien, le plus grand musée scientifique européen. Pour les enfants de 3 à 12 ans accompagnés d’adultes, de expositions spécifiques sont par ailleurs conçues dans la Cité des enfants. Outre ces expositions, la Cité propose des spectacles dans la Géode (écran de 1000 m2), au planétarium (le plus grand de France), au Cinaxe (salle de spectacle mobile) et dans trois salles de cinéma dont une en relief.

Lieu de ressources documentaires

La médiathèque, première bibliothèque multimédia française et première médiathèque scientifique européenne, est structurée en quatre grands pôles thématiques : sciences et société, vivant et environnement, sciences exactes et industries, enfance. Trois espaces de services complètent cette offre :

la cyber-base permet aux publics d’accéder aux technologies de l’information et de la communication ;

b. la cité des métiers réunit onze partenaires spécialistes de la vie professionnelle. Elle permet de guider chacun dans sa recherche de formation, d’orientation, d’emploi, de création d’activité ;

c. la cité de la santé répond, sans rendez-vous ni formalités, à toutes les questions sur les maladies, la prévention et les droits des malades.

Espace de conférences

Ouverts à tous en accès libre, les « Carrefours du savoir », proposés par le collège de la Cité, programment des séries de cours, conférences, séminaires et débats sur les connaissances fondamentales et les développements les plus récents des sciences et techniques. Diffusion hors les murs de la culture scientifique et technique

a. Le site internet présente notamment des dossiers thématiques sur les expositions, diffuse les contenus des cours et conférences. Pour favoriser la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle en régions, la Cité développe des expositions itinérantes, certaines coproduites avec d’autres institutions.

b. La Cité propose aussi à la vente des DVD-rom sur l’actualité scientifique.

c. Elle met à la disposition des institutions régionales son savoir-faire en matière d’ingénierie culturelle et coopère avec les réseaux associatifs régionaux.

d. Elle met sa capacité d’expertise et de formation au service des régions. Elle encadre, par exemple, la création des cités des métiers en régions et forme les animateurs des nouvelles cyber-bases.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

A l’étranger, la Cité des sciences et de l’industrie est présente dans de nombreux pays sous la forme d’expositions, d’assistance à la programmation d’équipements culturels, de vente ou de location d’expositions.

CSTB : CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT 4 avenue Poincaré 75 782 Paris ccedex 16 www.cstb.fr

MISSIONS

Avec ses experts, chercheurs, techniciens et ingénieurs, le CSTB prépare le futur de la construction. Il assure quatre missions dans un esprit pluridisciplinaire : conduire des recherches dans tous les domaines

de la construction, effectuer un travail de consultance scientifique et technique, contribuer à l’évaluation de la qualité (normalisation, agréments, qualifications, avis sur les logiciels professionnels) et au sérieux de l’innovation dans la construction,

diffuser l’information (publication, formation).

DOMAINES D’ACTIVITES

santé, environnement, prévention des risques : maîtrise des impacts environnementaux des matériaux de construction et des bâtiments eux-mêmes, maîtrise des consommations énergétiques, la prévention des risques pour la santé et la sécurité des occupants de bâtiments

confort et ambiance : outils et méthodes prévisionnelles d’évaluation de la qualité du confort intérieur et extérieur, acoustique, éclairage, thermique

technologies du bâtiment et des équipements : soutien à l’innovation architecturale et industrielle (structure, enveloppe équipements, matériaux)

a. évaluation de la qualité des produits et procédés innovants, industries de l’information : développement de nouveaux services utilisables par les professionnels de la construction, réalité virtuelle, outils de diffusion et d’échange d’information

b. économie et sociologie : coût des produits, acteurs de la construction, requalification des quartiers urbains, analyse des techniques et des innovations

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Au-delà des programmes de recherche européens, le CSTB est engagé dans de nombreuses coopérations scientifiques et techniques internationales (accords de coopération, échanges de chercheurs…). Il intervient également sur de grands projets de construction pour résoudre des problèmes complexes d’ingénierie dans les domaines de l’aérodynamique, de l’acoustique, de la thermique (bibliothèque d’Alexandrie en Egypte, stade d’Istanbul en Turquie, pont Rion Antirion en Grèce, Opéra de Pékin en Chine…).

IFREMER : INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE POUR L’EXPLOITATION DE LA MER 155, rue jean-Jacques Rousseau 92138 Issy – les – Moulineaux cedex www.ifremer.fr

MISSIONS L’Ifremer a pour missions de conduire et de promouvoir des recherches fondamentales et appliquées, des activités d’expertise et des actions de développement technologique et industriel destinées à :

connaître, évaluer et prévoir l’évolution des ressources de la mer et permettre leur exploitation durable,

améliorer les méthodes de surveillance, de prévision d’évolution, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier,

favoriser le développement économique du monde maritime.

DOMAINES D’ACTIVITES

gestion de l’environnement littoral

gestion de ressources vivantes marines

recherche océanique

ingénierie et technologie marine

gestion des navires océanographiques et d’outils d’intervention sous-marine

PRIORITES

a. étude des climats, des hydrosystèmes et écosystèmes océaniques pour prévoir et évaluer leur évolution naturelle et les atteintes qu’ils subissent

b. connaissance des fonds océaniques en relation avec l’exploitation durable des ressources

surveillance du milieu marin à des fins d’alerte et de prévision des crises environnementales développement des biotechnologies marines prévision des stocks de pêche et amélioration de la sélectivité des engins de pêche

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’Ifremer participe activement aux travaux de l’Union européenne (programmes de la DG Recherche et de la DG Pêche) et au Marine Board de l’ESF (Fondation européenne pour la science). Il est aussi membre des organisations internationales dans son domaine de compétences (commission générale des pêches en Méditerranée, commission océanographique intergouvernementale, convention OSPAR). Il contribue aux programmes internationaux de recherche (étude du climat, de l’environnement et de la biodiversité). Il anime de nombreux accords bipartenariaux (Japon, États-Unis, Canada, Australie, pays européens)

IFP : INSTITUT FRANÇAIS DU PETROLE 1 et 4 avenue de Bois-Préau 92852 Rueil – Malmaison cedex www.ifp.fr

MISSIONS

L’IFP est un centre de recherche et développement industriel, de formation et d’information dans le domaine de l’énergie, dont les activités couvrent l’ensemble de la chaîne des hydrocarbures et de ses substituts : exploration, production, raffinage, pétrochimie, moteurs et utilisation des produits pétroliers. La vocation de l’IFP est d’innover et de développer les technologies qui permettront à la collectivité et à l’industrie des hydrocarbures et de l’automobile une croissance durable et respectueuse de l’environnement.

DOMAINES D’ACTIVITE

a. Recherche et Développement à finalité industrielle en géologie-géochimie, géophysique, ingénierie de réservoir, mécanique appliquée, physique et analyse, catalyse et séparation, chimie et physico-chimie appliquées, génie des procédés, développement des procédés, moteurs et énergie, technologie, informatique et mathématiques appliquées, économie.

b. Formation via son Ecole de spécialisation pour ingénieurs -l’Ecole du pétrole et des moteurs – prolongée par une activité de formation professionnelle via ENSPM Formation Industrie.

c. Information à travers une mission de documentation et d’expertise auprès des administrations, de l’industrie, des techniciens et des chercheurs à partir des connaissances scientifiques et économiques et des techniques industrielles.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’IFP contribue activement à la construction de l’Europe de la Recherche en s’impliquant fortement dans les Programmes-cadres de recherche et développement et en particulier dans le 6e actuellement en cours. L’IFP se positionne ainsi comme un acteur majeur au plan européen sur la thématique de la capture et séquestration du CO2 avec comme partenaires des acteurs industriels des pétroliers, des producteurs/fournisseurs d’électricité et des sociétés de service.

De plus, via ses filiales directes et ses participations dans des entreprises parapétrolières, l’IFP est à la tête d’un groupe de dimension internationale dont les activités couvrent l’ensemble de la chaîne parapétrolière, du conseil à l’ingénierie en passant par la fourniture de produits, d’équipements et de services. Ce groupe constitue un relais important pour l’industrialisation des innovations technologiques de l’IFP.

INED : INSTITUT NATIONAL D’ETUDES DEMOGRAPHIQUES 133, boulevard Davout 75980 Paris cedex 20 www.ined.fr

MISSIONS

À son initiative ou à la demande des pouvoirs publics, l’Ined étudie les populations sous tous leurs aspects, en France et à l’étranger, à travers trois missions :

entreprendre et encourager tous travaux de recherche sur les populations afin de contribuer à l’évolution et au développement de la science démographique,

b. rassembler et mettre à disposition l’information, tant française qu’internationale (édition, documentation), accessible sur place et via internet,

c. assurer la diffusion de cette information et participer à la formation dans ses domaines de compétence.

DOMAINES D’ACTIVITES

Études générales des populations, conjoncture démographique, natalité, fécondité, contraception, avortement et suivi international famille, ménages, mariage, divorce, comportement sexuel mortalité, morbidité, santé migrations intérieures et répartition spatiale de la population migrations internationales et population étrangère population en marge (sans-abri, prisons, questions difficiles) économie et démographie évolution des pays en développement génétique des populations histoire des populations

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Des liens étroits ont été noués avec les homologues de l’Ined aux États-Unis, au Canada, en Afrique francophone, en Russie. L’Ined a obtenu de nombreux contrats européens et renforce ses relations de partenariat avec les organisations internationales. La principale union scientifique de démographie, l’Union internationale pour l’étude scientifique de la population, est présidée par un Français, chercheur à l’Ined.

INERIS : INSTITUT NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES Parc technologique Alata BP 2 60550 Verneuil- en – Halatte www.ineris.fr

MISSIONS

a. Évaluer et prévenir les risques accidentels ou chroniques pour l’homme et pour l’environnement liés aux installations industrielles, aux substances chimiques et aux exploitations souterraines,

b. expertise au service des politiques publiques (appui à l’administration centrale et aux services déconcentrés), des industriels (étude d’impact…) et des collectivités locales,

c. recherche pour répondre aux principales questions soulevées dans ses domaines d’activité (santé, environnement, sécurité industrielle, préservation des écosystèmes) en partenariat avec les autres acteurs de la recherche française.

DOMAINES D’ACTIVITES

a. risques chroniques : évaluation des risques sanitaires et environnementaux à long terme des substances chimiques

b. risques accidentels : prévention et expertise des risques liés aux activités industrielles (explosion, incendie) et aux moyens de transports (tunnels, ports) des matières dangereuses

c. risques du sol et du sous-sol : modélisation et évaluation des risques géotechniques. Surveillance et diagnostic des sites. Hydrogéologie de l’environnement. Évaluation des risques liés aux émissions de gaz en milieu confiné et de biogaz

d. certification : certification et évaluation des matériels, équipements, systèmes et produits contribuant à la sécurité industrielle. Contrôles, expertises et audit (marquage CE, Ex)

valorisation et formation PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES Au cours de la période 1999-2002 couverte par le 5e programme-cadre de recherche et de développement technologique (PCRDT), l’INERIS s’est vu confier la coordination de trois programmes :

Metropolis (Metrology in support to precautionary sciences and sustainable development policies),

Aramis (Accidental Risk Assessment Methodology for Industries in the framework of SEVESO II directive),

Acutex (Acute exposure)

INRA : INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE 147, rue de l’université 75338 Paris cedex 07 www.inra.fr

MISSIONS a. produire et diffuser des connaissances scientifiques et des innovations, principalement dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de la santé humaine et de l’environnement

b. contribuer à l’élaboration de la politique nationale de recherche dans les domaines relevant de sa compétence

c. contribuer à l’expertise, à la formation par et pour la recherche, à la promotion de la culture scientifique et technique ainsi qu’au débat science société

PRIORITES

environnement et espace rural L’Inra consacre plus de 25% de ses moyens à l’étude des écosystèmes cultivés, forestiers et naturels, s’affirmant ainsi comme un organisme majeur dans ces domaines au plan européen

alimentation humaine et sécurité des aliments Sur la période 2001-2004, l’Inra va augmenter de 40% le moyens qu’il consacre à ces thématiques. Il mobilise pour cela des microbiologistes, des physico-chimistes, comme des économistes ou sociologues

biologie intégrative L’Inra a renforcé sa capacité de recherche sur la connaissance du génome jusqu’à celle des organismes complets et des populations, tant végétales qu’animales.

bio-informatique Cette discipline est renforcée pour répondre à l’accroissement de la quantité de données produites par la génomique, les sciences de l’environnement ou épidémiologie

sciences sociales

L’Inra renforce ses recherches sur la compréhension du monde rural et de la société pour fournir aux acteurs publics et privés des informations qui les aident à étayer leurs décisions

PARTENARIAT

L’Inra mène une politique de partånariat active avec l’environnement scientifique (enseignement supérieur et organismes de recherche) ; avec les acteurs socio-économiques, par l’appui au développement agricole et la contribution à avec les pouvoirs publics qui sollicitent les chercheurs notamment pour participer aux comités d’experts nationaux, européens et internationaux ; et enfin, avec la société, dans le cadre d’un dialogue responsable et citoyen sur les objectifs et les enjeux de la science.

COLLABORATION EUROPEENNE ET INTERNATIONALE

L’Inra entend être un acteur majeur de la construction de l’espace européen de la recherche et son ouverture vers l’Europe de l’Est et la Méditerranée. Par son implication dans le Programme-cadre de recherche développement (PCRD) et par le renforcement de relations bilatérales avec ses principaux homologues européens et méditerranéens, il contribue à cette construction. L’Inra qui compte parmi les trois plus grands instituts mondiaux en matière de recherche agronomique, alimentaire et environnementale développe une forte politique internationale qui lui garantit une présence active au sein des communautés scientifiques des pays industrialisés mais aussi des pays émergents aux plan scientifique et agricole (Brésil, Chine, Inde).

INRETS : INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES TRANSPORTS ET LEUR SECURITE

2 avenue du général Malleret – Joinville 94114 Arcueil cedex www.inrets.fr

MISSIONS effectuer, faire effectuer ou évaluer toutes recherches et tous développements technologiques consacrés à l’amélioration des systèmes et moyens de transports et de circulation du point de vue technique, économique et social mener, dans ces domaines, tous travaux d’expertise et de conseil participer à la formation par et à la recherche dans le secteur des transports, en France et à l’étranger

DOMAINES D’ACTIVITES

La sécurité routière Pour protéger les usagers, comprendre et prévenir les accidents

Thématiques de recherche : fonctionnement du système routier et de ses

composants (homme, véhicule, infrastructure) facteurs et conséquences des accidents de la route étude des chocs et protection des usagers des transports conception et évaluation des politiques de sécurité routière

L’aide à la conduite Pour informer, assister et automatiser Thématiques de recherche : systèmes intelligents pour l’assistance à la conduite et la route

automatisée modélisations et simulations pour l’étude de situations de conduite systèmes de transports guidés et interurbains : sûreté, sécurité, nouvelles filières

télécommunications et nouvelles technologies de l’information pour les transports Les réseaux de transport et les services Pour mieux gérer les trafics et la complémentarité entre les modes

Thématiques de recherche : modélisation et exploitation du trafic dans les réseaux de transport intermodalité dans les transports de voyageurs et de marchandises

du transport sur l’environnement

Thématiques de recherche : étude des nuisances dues aux transports (bruit, pollution…) mobilité durable dans les grandes agglomérations véhicules propres et économes en énergie (véhicules hybrides, piles à combustible)

conception et évaluation des systèmes de transports innovants

PARTENARIATS ET COOPERATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES

Au plan national, l’INRETS est fortement impliqué dans le PREDIT, Programme National de Recherche sur les Transports, dans les Réseaux de Recherche et d’Innovation Technologiques et anime le pôle de recherche sur les systèmes de piles à combustible. De nombreux partenariats sont engagés avec d’autres EPST (CNRS, CNES, LCPC) et établissements d’enseignements supérieurs (Universités, Ecoles d’ingénieurs). Au plan international, l’INRETS participe, notamment, à de nombreux programmes européens et internationaux : ceux des 5e et 6e PCRD 1, COST2, DEUFRAKO, OCDE. L’INRETS développe également de nombreuses coopérations hors Union européenne : Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Corée…

.(1) Programme cadre de recherche et de développement

.(2) Coopération européenne dans le domaine scientifique et technique

INRIA : INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE EN INFORMATIQUE ET EN AUTOMATIQUE Domaine de Voluceau – Rocquencourt BP 105 78 153 Le Chesnay cedex www.inria.fr

MISSIONS

entreprendre des recherches fondamentales et appliquées, intégrant notamment l’essor considérable des sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC)

réaliser des systèmes expérimentaux organiser des échanges scientifiques internationaux assurer le transfert et la diffusion des connaissances et du savoir-faire contribuer à la valorisation des résultats de la recherche participer à des programmes de coopération pour le développement, notamment par la formation effectuer des expertises scientifiques contribuer à la normalisation

DOMAINES D’ACTIVITES

Quatre grands thèmes de recherche : réseaux et systèmes, génie logiciel et calcul symbolique, interactions homme-machine, images, données, connaissances, simulation et optimisation de systèmes complexes.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’Inria favorise les échanges constants entre les spécialistes R&D internationaux : hôte européen du World Wide Web Consortium (W3C) de 1995 à 2002, programmes de projets communs NSF/Inria, laboratoire de recherche franco-chinois, LIAMA(1), avec l’Académie des sciences de Chine, Institut Liapunov commun avec l’Université de Moscou, membre 46 (47) fondateur du consortium ERCIM(2) (qui rassemble 16 instituts de recherche européens), participations importantes dans les programmes R&D européens (IST), coopérations scientifiques importantes avec le Brésil, l’Argentine, le Maroc, la Tunisie, le Japon et Singapour.

.(1) Laboratoire franco-chinois de recherche en informatique, automatique et mathématiques appliquées

.(2) European Research Consortium for Informatics and Mathematics

INRP : INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE PEDAGOGIQUE Place du Pentacle BP 17 – 69195 Saint – Fons Cedex www.inrp.fr

MISSIONS L’INRP a pour rôle d’éclairer la réflexion et l’action des enseignants, des formateurs et des décideurs administratifs et politiques. L’établissement suscite et développe des recherches en éducation et en formation, valorise leurs résultats, en particulier en direction des praticiens, et contribue à leur diffusion. Ses axes de développement sont : les processus et situations d’apprentissage, les évolutions du système éducatif, la construction des savoirs et la professionnalité enseignante, Au-delà, l’institut affirme et systématise sa fonction dans deux nouvelles directions : la formation et la veille scientifique.

DOMAINES D’ACTIVITES

recherche en éducation organisation de conférences, séminaires, colloques et journées d’étude

développement de centres de ressources spécifiques (zones d’éducation prioritaire, la main à la pâte, etc.) et de bases de données

b. édition d’ouvrages et de revues sélection et diffusion par la veille scientifique des travaux de recherche les plus novateurs formation des formateurs en liaison avec les IUFM aide à la formation des chercheurs en éducation acquisition et diffusion de l’information scientifique et technique pour l’éducation (Cadist)

conservation, développement et valorisation des collections patrimoniales (Musée national de l’éducation à Rouen, Bibliothèque)

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’INRP accueille chaque année, sur des programmes concertés de recherches et de ressources, des chercheurs étrangers. Des liens bi ou multilatéraux sont établis avec des universités étrangères de différentes aires culturelles (de l’espace européen, des pays méditerranéens, du Maghreb, d’Asie ou d’Amérique, principalement du Sud), sur des thématiques communes comme les politiques éducatives, les composantes cognitives et les usages des technologies en éducation et en formation, les apprentissages fondamentaux, l’intelligibilité des pratiques enseignantes, les disciplines d’enseignement et leur histoire, etc.

INSERM : INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE 101 rue de Tolbiac 75654 PAris cedex 13 www.inserm.fr

MISSIONS

a. contribuer à mieux connaître et à améliorer la santé de l’homme en favorisant les interfaces entre recherche fondamentale, recherches médicales cognitive et clinique et recherche en santé publique

b. assurer le transfert, la diffusion des connaissances et du savoir-faire

c. valoriser ses résultats dans les domaines de l’application clinique, industrielle et en santé publique

DOMAINES D’ACTIVITES

L’Institut a défini trois grands domaines prioritaires pour les années à venir, qui s’appuient sur la recherche fondamentale :

la recherche en physiologie/physiopathologie pour la compréhension des maladies,

a. la recherche en thérapeutique (recherche sur le médicament, ingénierie biomédicale, thérapeutique du vivant),

b. la recherche en santé publique pour produire de nouvelles connaissances sur les déterminants de la santé de la population.

PARTENARIATS

La politique scientifique s’appuie sur des actions incitatives destinées à développer des projets hautement compétitifs ou sur des thématiques et des techniques nouvelles. Les accords internationaux contribuent à dynamiser la recherche par des échanges scientifiques et l’accueil de chercheurs étrangers.

fédératifs de recherche, la mise en place d’un réseau de centres d’investigation clinique adaptés à la recherche sur le sujet sain et malade et la participation, dans le cadre de comités d’interface, à plus de quatre-vingts sociétés savantes médicales, illustrent cette orientation.

Le partenariat social a pour objectifs de fournir un appui scientifique à la surveillance et à l’amélioration de l’état de santé des populations, de développer et valoriser les connaissances et les méthodologies d’optimisation de la gestion des systèmes de soins et de prévention.

b. Au plan régional, l’Institut mène une politique de rapprochement des activités de recherche avec d’autres EPST, l’université, l’hôpital et l’industrie. La négociation de contrats de plan État-région s’inscrit dans une même stratégie de développement scientifique, technologique et économique.

INSTITUT CURIE 26, rue d’Ulm 75248 PAris cedex 05 www.curie.fr

MISSIONS

a. le traitement : un hôpital, établissement privé participant au service public hospitalier, réalisant chaque année 100 000 consultations dont 7500 nouveaux malades

b. la recherche : le plus grand centre de recherche en France dédié à la cancérologie regroupe 12 laboratoires associés au CNRS ou à l’INSERM dont les travaux visent à comprendre le fonctionnement de la cellule, qu’elle soit normale ou cancéreuse, pour faire progresser la prévention, le diagnostic et le traitement des cancers

c. le transfert : les collaborations interdisciplinaires entre médecins et chercheurs permettent de développer les connaissances et les pratiques pour mettre plus rapidement à la disposition des malades les dernières avancées de la recherche

l’enseignement par la formation des scientifiques et des médecins en collaboration avec plusieurs universités

l’information du grand public pour la promotion de la prévention contre les cancers

DOMAINES D’ACTIVITES

Sept axes de recherche sont développés :

a. biologie cellulaire et biologie du développement

biophysique moléculaire

génétique humaine en cancérologie

génotoxicologie

pharmacochimie

b. physicochimie du vivant

signalisation cellulaire.

PRIORITES

Au cœur de la montagne Sainte-Geneviève, co-fondateur du Canceropole Ile-de-France, l’Institut dispose de nombreux atouts, en particulier son pôle de biologie moléculaire de la cellule. En renforçant ses activités en génétique humaine et en immunologie et en créant un pôle de biologie du développement, l’Institut Curie a orienté ses choix stratégiques pour développer les recherches de l’ère post-génomique et exploiter les nouvelles connaissances au bénéfice des malades.

Avec les technologies comme les puces à ADN, il sera possible d’établir la carte d’identité de chaque tumeur, ce qui permettra d’obtenir un diagnostic affiné, de prévoir l’efficacité des thérapeutiques et de proposer des traitements « à la carte ». Par ailleurs, des travaux de recherche dits « programmes incitatifs et coopératifs » associent chercheurs et médecins autour de : génotoxicologie ; physique à l’échelle de la cellule ; diagnostic, biologie et traitement des micrométastases ; génétique et biologie des cancers du sein ; protéines vecteurs d’antitumoraux ; angiogénèse tumorale ; immunothérapie antitumorale.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’Institut Curie a créé des liens bilatéraux avec les grands instituts de recherche sur le cancer (Londres, Heidelberg, Amsterdam, Lausanne, New-York, Rehovot). Des professeurs des grandes institutions internationales sont accueillis chaque année, et un programme d’accueil d’une vingtaine de post-doctorants étrangers existe depuis 1998.

Institut Pasteur 28 rue du docteur Roux 75724 Paris cedex 15 www.pasteur.fr

MISSIONS

Recherche scientifique et médicale pour la prévention et la lutte contre les maladies infectieuses enseignement services de santé publique (consultations médicales, vaccinations, centres de références…)

DOMAINES D’ACTIVITES

biologie structurale et chimie structure et dynamique des génomes microbiologie fondamentale et médicale biologie cellulaire et infection biologie du développement médecine moléculaire écosystèmes et épidémiologie des maladies infectieuses virologie parasitologie pathogénèse microbienne neuroscience immunologie

PRIORITES

l’étude des microorganismes pathogènes et de leurinteraction avec l’homme

a. la recherche clinique sur les interactions pathogèneshôtes, développée en collaboration avec les équipes hospitalo-universitaires ; la recherche en immunologie, réorientée vers l’immunité anti-infectieuse (Sida, paludisme, hépatite C)

b. les interactions entre l’homme et son environnement, avec une intensification des efforts en matière de recherche sur l’hygiène et l’environnement

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’institut Pasteur anime un réseau de 23 Instituts Pasteur dans le monde : en France métropolitaine, dans les Dom-Tom et à l’étranger (Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Grèce, Italie, Algérie, Tunisie, Maroc, Viêt-Nam, Russie, Sénégal, Madagascar, Iran, Cambodge, Roumanie, Cameroun, Belgique). Il collabore également avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

IPEV : INSTITUT POLAIRE FRANÇAIS – PAUL EMILE VICTOR Technopole Brest Iroise BP 7529280 – Plouzané www.ifremer.fr/ifrtp

Principales coopérations internationales

Coopération logistique internationale en Antarctique Missions (COMNAP). L’IPEV est une agence de moyens au service de la recherche dans les régions polaires. Il sélectionne, coordonne et soutient les programmes scientifiques et technologiques des laboratoires nationaux.

DOMAINES D’ACTIVITES

Organisation de la logistique des expéditions : affrètement des navires pour le transport du personnel et du matériel,

b. gestion des infrastructures d’accueil : construction et maintenance des bases scientifiques en Arctique et en Antarctique,

c. acquisition et maintenance des équipements et du matériel scientifiques,

d. mise en œuvre des campagnes océanographiques à bord du Marion Dufresne.

PRIORITES Réalisation de la station franco-italienne Concordia en Antarctique

IRD : INSTITUT DE RECHERCHE POUR le développement 213 rue La Fayette 75480 Paris cedex 10 www.ird.fr

MISSIONS

L’IRD mène des recherches ayant pour finalité de contribuer au développement durable des pays du Sud en particulier dans la zone intertropicale. Il les conduit, en étroite association (unités mixtes, instituts fédératifs…) avec les institutions d’enseignement supérieur et de recherche françaises, avec ses partenaires du Sud, dans les trois domaines suivants :

milieux et environnement,

ressources vivantes,

sociétés et santé.

L’Institut propose ses capacités d’expertise aux gouvernements, administrations et organismes publics et privés, étrangers ou internationaux ; il participe au renforcement des communautés scientifiques du Sud pour la formation et le soutien de jeunes équipes. L’IRD mène actuellement des recherches en Afrique, dans l’Océan indien, en Amérique latine, en Asie et dans le Pacifique. Il dispose, pour ce faire, de trente-cinq implantations dont cinq en France métropolitaine (Bondy, Brest, Montpellier, Orléans et Paris) et cinq dans les collectivités territoriales d’outre-mer (Guyane, La Réunion, Martinique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française).

DOMAINES D’ACTIVITES

Principaux axes de recherche :

Dans le domaine des milieux et de l’environnement

l’évolution de la croûte terrestre dans les régions tropicales, avec une attention particulière pour les risques naturels et leurs conséquences directes sur les populations, les climats, leur évolution séculaire et leur variabilité, leurs impacts économiques et sur l’environnement, les ressources en eau, les sols et leur gestion « durable ».

Dans le domaine des ressources vivantes la biodiversité aux échelles macro et microscopiques, les ressources génétiques et leur préservation, les écosystèmes terrestres et maritimes et leur exploitation non destructrice.

Dans le domaine du développement, des sociétés et de la santé l’urbanisation massive et ses conséquences économiques, sociales et sanitaires,

l’évolution démographique, notamment en termes de phénomènes migratoires à l’échelle mondiale,

les grandes endémies infectieuses et parasitaires.

IRSN : INSTITUT DE RADIOPROJECTION ET DE SURETE NUCLEAIRE 77-83, avenue du général de GAulle 92140 Clamart www.irsn.org

MISSIONS

L’IRSN est, avec ses 1500 experts, chercheurs et techniciens, un leader européen de l’expertise scientifique et de la recherche pour la sûreté nucléaire et la radioprotection. Il conduit des programmes de recherche et d’études. Il intervient en appui aux autorités publiques compétentes en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection pour les activités civiles et de défense, ainsi qu’en matière de sécurité des installations et des matières nucléaires, dans le cadre des traités internationaux. Il dispose d’une capacité technique et scientifique d’appui à la gestion des situations d’urgence, avec un centre de crise mobilisable à chaque instant, complété par un dispositif d’intervention sur le terrain. Outre ce rôle d’appui aux pouvoirs publics, l’Institut est responsable en propre de plusieurs autres missions. Il contribue à la surveillance radiologique du territoire national et des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants et à la formation de ces derniers en radioprotection. Il gère le fichier national des sources radioactives. L’IRSN met également son expertise à la disposition de nombreux partenaires et clients, français ou étrangers. Il contribue enfin à l’information du public au sujet des risques radiologiques et nucléaires, notamment au travers de la publication de rapports, d’expositions, et grâce à son site Internet.

DOMAINES D’ACTIVITES

sûreté des réacteurs sûreté des usines, des laboratoires, des transports et des déchets prévention des accidents majeurs environnement et intervention radioprotection de l’homme expertise nucléaire de défense

Les échanges nourris avec les autres pays et la participation à des programmes scientifiques internationaux sont indispensables à l’IRSN pour enrichir ses connaissances et maintenir ainsi le meilleur niveau d’expertise dans ses domaines de compétence. C’est aussi une reconnaissance internationale qui s’impose comme un gage de crédibilité auprès des pouvoirs et opinions publics nationaux. L’Institut pilote notamment des recherches sur les accidents nucléaires graves, participe activement en radioprotection aux programmes du PCRD et s’investit dans les différents travaux menés en Europe de l’Est pour améliorer la sûreté des installations nucléaires (programmes européens Phare et Tacis, et projets de la BERD) et/ou étudier les conséquences de l’accident de Tchernobyl (initiative franco-allemande pour Tchernobyl). De plus, l’institut a noué des relations de collaboration particulières avec les principaux organismes traitant des risques nucléaires, parmi lesquels on peut citer les organismes allemands, américains, japonais, anglais, finlandais, chinois, coréens, russes ou ukrainiens. Enfin, l’IRSN participe à l’élaboration de consensus scientifiques et techniques internationaux et à l’évolution des recommandations et réglementations internationales au sein des organismes internationaux tels que l’AIEA, l’AEN (OCDE), l’UNSCEAR, la CIPR ou l’Union Européenne.

Laboratoire central des ponts et chaussées 58, boulevard lefebvre 75 732 PAris cedex 15 www.lcpc.fr

MISSIONS conduire des recherches et des études dans le domaine des infrastructures et de leur usage, de la géotechnique, des ouvrages d’art, du génie civil, du génie urbain et de leurs conséquences sur l’environnement

valoriser la recherche par des actions de développement de logiciels ou de matériels d’essai et de mesure mener tous travaux d’expertise et de conseil orienter, programmer, évaluer, dans ses domaines de compétence, la recherche-développement des Centres d’études techniques de l’équipement (CETE) et animer le comité inter-laboratoires régionaux des Ponts et Chaussées (LRPC)

assurer la coordination avec la recherche européenne et internationale, participer à la promotion des techniques françaises à l’étranger et au soutien à l’innovation

mettre en œuvre une politique d’information scientifique et technique et assurer la diffusion des connaissances acquises, la réglementation et la normalisation

DOMAINES D’ACTIVITES

a. les routes : matériaux et structures de chaussées, auscultation et gestion du patrimoine routier, exploitation et sécurité routières, environnement routier (retraitement des matériaux de chaussées, réduction du bruit, pollution des eaux et des sols)

b. géotechnique : géologie, granulats, mécanique des sols et des roches, fondations et soutènements, risques naturels, géophysique

c. ouvrages d’art : matériaux, éléments de structure, entretien, surveillance et pathologie

d. le domaine urbain : les infrastructures spécifiquement urbaines, travaux en milieu urbain, hydrologie, acoustique urbain, éclairage urbain

PRIORITES

(contrat quadriennal 2001-2004) valorisation des infrastructures existantes, sécurité des usagers des infrastructures routières, impact des infrastructures sur l’environnement et maîtrise des risques naturels, impact des ouvrages de génie civil en zone urbaine, impact de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies dans le domaine du génie civil et des transports.

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

En Europe, le LCPC collabore avec le réseau FLERR (Forum des Laboratoires européens de recherche routière) qui regroupe 17 organismes. Le LCPC est membre de diverses associations internationales et entretient des relations suivies avec de nombreuses universités.

LE MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57 rue Cuvier 75 231 Paris cedex 05 www.mnhn.fr

MISSIONS

Depuis sa création, le Muséum a pour missions dans les domaines des sciences naturelles et humaines : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections

Issues du patrimoine naturel et culturel, l’enseignement, l’expertise, la diffusion de la culture scientifique à l’intention de tous les publics.

DOMAINES D’ACTIVITES

Les chercheurs du Muséum sont des experts mondiaux dans de nombreux domaines, ils concourent à mieux comprendre l’histoire de la terre, l’histoire de la vie, les mécanismes de l’évolution, l’origine de l’Homme, ses relations avec la nature. Ils participent à l’inventaire de la biodiversité et s’inscrivent totalement, par la connaissance des facteurs de l’environnement comme centre de ressources naturalistes du développement durable. Par ses manifestations à destination du grand public, expositions, publications, animations, cours et conférences, le Muséum mène une très importante action de diffusion des connaissances scientifiques.

PRIORITES

la valorisation, le développement et la mise à disposition des collections du Muséum

l’étude de la biodiversité et de la gestion de cette biodiversité dans une perspective de développement durable

une vulgarisation scientifique qui réponde au questionnement actuel de la société

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Avec la 3e collection au monde d’histoire naturelle, le Muséum est un très grand instrument scientifique au service de la connaissance et de la préservation de la diversité biologique. Cette collection figure au nombre des très grands équipements de recherche reconnus par l’Union européenne (programme COLPARSYST) au même titre qu’un synchrotron. Le Muséum est au cœur de réseaux scientifiques mondiaux comme le GBIF (Global biodiversity information facility) ou européens comme le CETAF (qui rassemblent tous les spécialistes européens de taxonomie).

OFFICE NATIONAL D’ETUDES ET DE RECHERCHES AEROSPATIALES 29, avenue de la division Leclerc BP 72 92322 Chatillon cedex www.onera.fr

MISSIONS

a. assister les services de l’État chargés de conduire la politique aéronautique et spatiale, tant civile que militaire

b. développer et orienter les recherches dans le domaine aérospatial

concevoir, réaliser et mettre en œuvre pour les constructeurs les moyens nécessaires à l’exécution de leurs recherches et essais

a. assurer la diffusion et la valorisation des résultats de ces recherches auprès des industriels, y compris en dehors du domaine aérospatial

b. participer à la formation des ingénieurs et des chercheurs

DOMAINES D’ACTIVITES

aérodynamique, mécanique du vol, énergétique, résistance des structures, matériaux, optique et laser, acoustique, électromagnétisme, électronique, systèmes, robotique, traitement de l’information

PRIORITES

L’ONERA mène des recherches de base très en amont de l’action des constructeurs. Modélisation, simulation numérique et expérimentation (en laboratoire, en soufflerie et en vol) permettent de mieux comprendre les phénomènes physiques et de valider l’évaluation des performances des systèmes complexes aérospatiaux. L’ONERA est ainsi partie prenante dans les grands programmes aéronautiques et spatiaux européens : Mirage, Concorde, Airbus, Ariane, Rafale…

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

L’ONERA entretient des relations suivies avec son homologue allemand le DLR. Il est acteur de l’EREA (Association des Établissements de Recherche Européens en Aéronautique), du GARTEUR (Group for Aeronautical Research and Technology in Europe) et de la RTO (Research and Technology Organization). L’ONERA coopère avec la NASA, l’US Army, l’US Air Force, les TsAGI et CIAM russes et, plus ponctuellement, avec certains pays de la zone asiatique.

OST : OBESERVATOIRE DES SCIENCES ET TECHNIQUES 93 rue Vaugirard 75006 Paris www.obs-ost.fr

MISSIONS

La mission de l’OST est de produire des connaissances et concevoir des indicateurs sur les activités de R&D et d’innovation et de les interpréter, notamment en termes de position de la France dans l’Europe et dans le monde. Les études réalisées par l’OST contribuent à l’analyse des politiques publiques de recherche et d’innovation, à l’échelle régionale, nationale, européenne et mondiale, permettant aux acteurs de la science et de la technologie, au sens large, de nourrir leur réflexion.

L’OST est également l’opérateur du dispositif de production coopérative d’indicateurs interinstitutionnels de politique scientifique, mis en place en 2000 à l’initiative du ministère chargé de la recherche. Ce dispositif a pour objectif la production d’indicateurs pour caractériser et positionner l’ensemble des institutions publiques de recherche, et la réalisation d’études sur des sujets d’intérêt commun (démographie des personnels de la recherche publique, production scientifique, activités de valorisation et de transfert, etc.).

DOMAINES D’ACTIVITES

a. maintien d’une base de données sur les ressources et la production des systèmes de recherche, de développement et d’innovation (RDI)

b. production d’indicateurs standards, de tableaux de bord relatifs aux activités de RDI et réalisation d’un rapport biennal Science & Technologie – Indicateurs, présentant sur le plan régional, national, européen et mondial, les données les plus récentes et leur évolution

c. travaux de recherche et développement sur les indicateurs, et autres méthodes quantitatives d’évaluation stratégique

AXES DE DEVELOPPEMENT

analyses thématiques et descriptions de positionnement scientifique

analyses stratégiques de RDI à l’échelle territoriale (villes, régions françaises, régions européennes, pays,…) analyse des participations aux PCRD indicateurs micro bibliométriques, thématiques et institutionnels propriété industrielle et création d’entreprises innovantes démographie des enseignants-chercheurs et chercheurs des organismes publics de recherche

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

a. coordination du réseau thématique européen PRIME (Policies for Research and Innovation in the Move towards the European Research Area, 2002-2004)

b. contribution au 3e rapport d’indicateurs sur la S&T, publié par la Commission européenne en 2003

c. expertises auprès de la Commission européenne et participations à des projets européens

RENATER : RESEAU NATIONAL DE TELECOMMUNICATIONS POUR LA TECHNOLOGIE, L’ENSEIGNEMENT ET LA RECHERCHE ENSAM – 151 boulevard de l’Hôpital 75013 Paris www.renater.fr

MISSIONS

a. Le réseau RENATER assure une connectivité nationale et internationale à plus de 600 sites ayant leur activité dans les domaines de la recherche, de la technologie, l’éducation et la culture, en France métropolitaine et dans les Dom-Tom. Le réseau RENATER est composé, d’une épine dorsale qui fédère les réseaux régionaux, développés avec le soutien des collectivités territoriales ainsi que des points de présence dans les Dom-Tom. RENATER échange du trafic avec les réseaux nationaux de la recherche d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et de bien d’autres pays par l’intermédiaire du réseau multi-gigabits GEANT. Pour un trafic dit de commodité, le réseau est relié à l’Internet mondial par 2 accès en Gigabit de Paris et de Lyon vers les Etats-Unis.

b. Par ailleurs, dans un souci de rationalisation du développement de l’Internet en France, le GIP RENATER opère un nœud d’échange appelé SFINX. Ce nœud optimise l’utilisation des liaisons internationales des opérateurs de télécommunication, prestataires de services Internet ou grands réseaux d’entreprise, qui y sont connectés et améliore de façon notable la qualité des trafics inter-opérateurs.

c. La sécurité est au cœur du réseau RENATER, à la fois d’une façon technique et administrative. C’est pour cela que RENATER dispose de son propre CERT, cellule de vigilance et d’alerte, qui détecte tous les fonctionnements anormaux du réseau (virus informatiques, saturation de sites, denis de service, tentatives d’infraction, etc.).

Domaines d’activités

maîtrise d’ouvrage du réseau national participation aux projets européens (GEANT, espace européen de la recherche et de l’éducation) maîtrise d’ouvrage du SFINX (nœud d’échange entre opérateurs) accompagnement technologique participation aux instances internationales

sécurités des réseaux

PRINCIPALES COOPERATIONS INTERNATIONALES

Le GIP RENATER collabore et participe à des instances et groupes de travail nationaux et internationaux. Le GIP RENATER est membre de TERENA (http://www.terena.nl) et de DANTE qui coordonne le consortium européen des réseaux pour l’éducation et la recherche (http://www.dante.net).

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