Revue trimestrielle qui tente de répondre aux questions des praticiens et chercheurs de l’éducation ou de l’action sociale, pour ne citer que ces catégories, concernés professionnellement par l’immigration.
Pour cela Migrants-Formation continuera à mêler articles de réflexion et d’approfondissement et comptes rendus d’expériences novatrices.
Quatre communautés immigrées, peu connues ou méconnues, qui regroupent, au moins pour deux d’entre elles, de nombreuses communautés plus réduites, ethniques ou nationales.
Mais comment décrire chacune sans tomber dans la simplification ou le stéréotype ? Et comment distinguer ce qui est spécifique à une communauté et ce qui relève de la condition propre à tous les travailleurs immigrés ou à tous les exilés ? Autant de questions que nous posent, explicitement ou non, les auteurs des différents articles dans la crainte que leur parole ne soit généralisée ou détournée et ne génère d’autres. malentendus que ceux qu’ils ont voulu dissiper. Et puis quelle approche retenir ? Dans l’éventail des éclairages possibles ont été privilégiés les thèmes suivants :
Les réseaux communautaires : associatifs, religieux, économiques, locaux ou transnationaux, ils constituent la trame, souvent cachée, « de la vie des communautés.
Les stratégies identitaires : chacun, au niveau individuel ou familial, cherche à gérer au mieux le rapport au pays d’origine, l’éventualité du retour, le projet d’intégration ou de promotion sociale, l’aménagement du quotidien ou les relations avec la société d’accueil.
L’école : ce numéro poursuit l’investigation commencée dans le précédent sur l’état des relations entre les familles immigrées et l’école. Que cette dernière suscite chez les parents indifférence, fascination ou crainte, elle reste pour les enfants le lieu central de l’intégration.
La langue : elle est l’un des enjeux de la préservation identitaire, un point de clivage entre générations mais aussi un atout à l’heure des appels du grand large.