Bien que l’évolution des sujets atteints d’autisme soit historiquement peu favorable, des études récentes confirment l’amélioration évidente du devenir de ces enfants par une prise en charge précoce. Mais les contacts initiaux conduisent souvent à une réassurance malvenue, suivie d’une série de consultations spécialisées avant que le diagnostic définitif ne soit fait. Ces longs délais perturbent les parents et renvoient à plus tard une intervention appropriée. Il est possible, dans beaucoup de cas, de porter chez de jeunes enfants autistes un diagnostic fiable à l’âge de 3 ans. Une meilleure connaissance des premiers signes de l’autisme, lors des visites annuelles, et une surveillance régulière des niveaux de développement de la communication et de l’engagement émotionnel du bébé permettraient un repérage plus précoce.
LIGHEZZOLO-J ; EDELSON-V.
Revue-francaise-de-psychiatrie-et-de-psychologie-médicale 2004.