Éditeur : Seuil (2 novembre 1996)
Collection : Points Essais
Quatrième de couverture
Le De ente et essentia est à la fois une oeuvre de jeunesse de Thomas d’Aquin (mort en 1274) et une synthèse quasi définitive de son ontologie, Il met en place la première formulation rigoureuse de la distinction scolastique de l’être et de l’essence, considérée par Heidegger comme structure portante de la métaphysique. C’est aussi la source d’une âpre controverse théorique où, en quelques décennies, se forge, à travers l’écart entre grec et latin, tout le vocabulaire médiéval de l’ontologie. Le De ente et essentia du dominicain allemand Dietrich de Freiberg (mort vers 1320), traduit ici en français pour la première fois, est une critique directe de l’ontologie thomasienne, menée à partir d’une réflexion sur le langage et la signification.