Historique
C’est au docteur Hans Seyle (1946) que nous devons le terme de « Stress » dans le domaine de la santé. Seyle le définit comme la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui est faite. C’est-à-dire, une préparation générale de l’organisme de l’individu dont le but est de l’aider à faire face aux sollicitations de l’environnement.
L’approche biologique du stress : le syndrome général d’adaptation Le S.G.A. désigne « l’état réactionnel d’un organisme soumis à l’action d’un excitant quelconque ». Pour Seyle, cet excitant qu’il appelle le « stressor » peut être animé (microbe), physique (froid), chimique (poison) ou peut se présenter sous la forme d’un trouble ou d’une lésion organique. Il peut aussi être nerveux (effort, surmenage, émotions désagréables ou agréables). L’état réactionnel au stress est défini par Seyle comme un syndrome général d’adaptation qui suit les étapes suivantes :
A. la réaction d’alarme : Le corps montre les changements caractéristiques de la première exposition à un agent de stress. Simultanément, sa résistance diminue et si le « stresseur » est suffisamment fort (brûlure grave, température extrême) la mort peut se produire.
B. la phase de résistance : Elle s’ensuit si l’exposition continue au stresseur est compatible avec l’adaptation. Les signes physiques caractéristiques de la réaction d’alarme ont virtuellement disparu et la résistance s’élève au-dessus de la normale.
C. la phase d’épuisement : Par suite d’une exposition longue et continue au même agent de stress, auquel le corps s’était adapté, l’énergie d’adaptation est éventuellement épuisée. Les signes de la réaction d’alarme réapparaissent, mais ils sont maintenant irréversibles, et l’individu meurt.