Une sociologie des identités est-elle possible ? A cette question posée par Claude Dubar, lors du colloque Sociologies IV, dix-neuf sociologues donnent des réponses qui portent sur le domaine européen, sur la Grande-Bretagne, sur l’ex-Allemagne de l’Est, sur le mythe d’Europe, sur le transnational, le transculturel et l’ethnie.
La sociologie des identités se trouve au confluent de l’individuel et du collectif, du mouvement, de l’évolutif, du stable, et de l’inachevé. Certaines identités font déjà partie du passé, comme celles de la construction sociale en RDA, d’autres naissent ou renaissent, comme la jeune fille Europe, transportée de l’Ouest vers l’Est.
L’ethnicité naissante ou renaissante est examinée non comme un ordre immobile, mais comme un élément de modernité et d’homogénéisation, en un mot de construction de l’ordre social.
Une sociologie des identités est-elle possible ? est le dernier des trois tomes des actes du colloque Sociologies IV qui s’est tenu à Montpellier. Les deux autres tomes, l’insertion sociale et Le réenchantement du monde sont disponibles chez le même éditeur.