Violence d’Etat et psychanalyse. (notice bibliographique)

Ce livre rassemble le témoignage et la réflexion de psychanalystes ( J. Puget, R. Kaes, M. Vignar, L. Ricon, J. Braun de Dunayevich ..) qui, dans leur existence comme dans leur pratique professionnelle, ont souffert de la violence qu’inflige la dictature militaire.

Dans quelles conditions sociales, culturelles, politiques, la psychanalyse peut-elle être pratiquée ? Quelles sont les conséquences de l’irruption de la violence d’État dans l’histoire du sujet ? En quoi le traumatisme ainsi créé diffère-t-il de celui que connaît la pratique ordinaire de la psychanalyse ?

Du fait de la multiplication contemporaine des troubles psychologiques imputables à la violence d’État, le problème de la rencontre entre les réalités psychique et externe doit être pense sur des bases nouvelles.

Ce livre rassemble le témoignage et la réflexion de psychanalystes qui, dans leur existence comme dans leur pratique professionnelle, ont souffert de la violence qu’inflige la dictature militaire. A partir de la situation argentine de 1976 à 1983, les auteurs interrogent la genèse de l’autoritarisme, et analysent ses effets dans l’apparition de pathologies graves, l’élaboration de certains deuils, la transmission de l’horreur et de la honte, le travail de la mémoire dans les situations de ruptures extrêmes…

Les contributions de cet ouvrage sont importantes en ce qu’elles montrent des praticiens en charge de penser – et de panser – une violence qui tend, précisément, à détruire la capacité de penser et d’agir. Elles questionnent la théorie, la pratique et l’éthique du psychanalyste dans le régime du terrorisme d’État.

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