L’Harmattan, 2006. 27 €
Illustrations par Marissa-Gayle Level.
La nuit de l’insomnie n’est pas la nuit où l’homme s’endort, c’est-à-dire où il s’ignore. L’insomnie rompt avec le sommeil comme évidence, et le pose plutôt comme problématique. Aussi interroge-t-elle ce sur quoi l’homme s’endort par coutume. Pour l’auteur, le monde de l’insomnie se donne à l’homme comme une énigme à résoudre, énigme dont on est à la fois sujet et objet. Il ne faut pas dormir, il faut philosopher et ainsi toucher la vérité dissimulée dans les ténèbres ; cet infini divin se découvre paradoxalement sur le mode d’une souffrance proprement humaine, marque de finitude…
(Article extrait de Nervure, Journal de Psychiatrie, n° 7 – Oct. 2006 : p. 8)